La maladie la plus fréquente est la lithiase biliaire, plus communément appelée calculs. Elle concerne 15% des adultes en France dont 1/3 sont asymptomatiques. Ces calculs sont constitués dans 80% des cas de cholestérol, leur formation dans la vésicule est majoritairement est liée à notre mode alimentaire. Les principaux facteurs favorisant sont l’obésité, le sexe féminin, l’âge supérieur à 50 ans mais la lithiase biliaire peut se voir en dehors de ces circonstances.
Les autres maladies de la vésicules sont plus rares, le polype (qui si il est supérieur à 1 cm justifie souvent une ablation de la vésicule) et le cancer de la vésicule qui est très rare.
Qu'est-ce que la vésicule biliaire ?
Symptômes : la colique hépatique
La lithiase vésiculaire peut rester asymptomatique ou donner des crises de colique hépatique. Elles sont dues à un calcul qui bloque la vésicule, la met en tension et entraine une douleur comme le fait un calcul au niveau du rein.
Ces crises se traduisent par des douleurs typiquement après le repas souvent de début brutal, parfois nocturne qui se situent au niveau de l’hypochondre droit (en dessous des côtes à droite) parfois au niveau épigastrique (région de l’estomac), la douleur irradie souvent en ceinture et dans la région du dos. Cette douleur bloque la respiration et dure de 30 mn à quelques heures. Elle peut être accompagnée de nausées voire de vomissements.
Le diagnostic est fait par l’échographie qui montrera les calculs et cherchera des complications.
Quels sont les symptômes ?
Les complications
La cholécystite
C’est une infection de la vésicule sur les calculs. Elle se traduit par une douleur qui dure plus de 24 h à laquelle se rajoute une fièvre entre 38 et 39°C. Elle nécessite un traitement antibiotique et une intervention chirurgicale dans un délai rapide.
La migration biliaire ou lithiase du cholédoque
Lorsque les calculs sont petits ils peuvent migrer dans le cholédoque et l’obstruer, provoquant ainsi en plus de la douleur une perturbation du bilan hépatique voire un ictère (jaunisse). Dans ces cas, il faut enlever le calcul qui obstrue cholédoque par endoscopie ou sphinctérotomie endoscopique. Ce geste est réalisé par certains gastro entérologues qui passent par les voies naturelles comme une gastroscopie. Dans un deuxième temps, il faudra procéder à l’ablation de la vésicule ou cholécystectomie.
La pancréatite aigue
Lorsqu’un petit calcul migre dans le cholédoque, il peut aussi obstruer le canal du pancréas et provoquer une inflammation du pancréas ou pancréatite. Cette complication peut être très grave car une fois instaurée, la pancréatite aigue peut continuer d’évoluer vers l’aggravation et peut nécessiter un séjour prolongé en réanimation.